COMMUNIQUé

Lyon, le 17 Janvier 2024

Lundi 16 janvier 2023, ma vie a basculé…

Lundi 16 janvier 2023, ma vie a basculé.

A 10h30, j’étais un entrepreneur doté d’une force de travail indestructible qui avait inventé un modèle économique unique et performant.

A 10h32 débute une perquisition. Je n’étais alors plus le chef d’entreprise qui avait bâti une société florissante, leader national du logement pour tous. Je n’étais plus le même homme non plus.

Le lendemain, les banques décidaient de cesser de nous accompagner, nous mettant en difficulté vis à vis de nos entreprises partenaires, et certains clients nous tournaient le dos. Un nouveau chapitre du Groupe et de ma vie s’écrivait. A l’encre noire.

ALILA, c’était le nom d’une réussite que je croyais inspirante. Il est devenu le récit d’une année sans un euro de chiffre d’affaires, d’intimidations, de menaces quotidiennes contre mes collaborateurs, ma famille, ma personne, d’intrusions sur ma propriété, de messages et courriers planifiant de mettre mes enfants dans un coffre. Trop de mensonges, partout dans la presse, ont été qualifiés de vérités.

La mission que je me suis donnée, il y a plus de 15 ans, de construire des murs pour ceux qui n’ont pas de toit est toujours mienne aujourd’hui. Tout au long de ces années, je n’ai cessé, en même temps, d’abattre les murs de tant d’obstacles pour faire d’ALILA un groupe qui a offert des milliers de logements à la France. Je n’ai jamais fait les choses parce qu’elles étaient possibles ; je les ai faites parce que j’ai toujours préféré vivre mes rêves plutôt que de rêver ma vie.

C’est vrai, je n’ai pas de diplômes, j’ai un TDAH, je n’ai pas toujours les bons codes, les bons mots. Je suis un éternel insatisfait, je vise toujours l’excellence, j’aime aller vite, je ne lâche rien, mais j’ai des valeurs de loyauté, de générosité, de respect et de persévérance chevillées au corps. Si j’ai fait des erreurs, je les ai faites en souhaitant toujours le meilleur pour l’entreprise. Je ne suis pas le voyou dépeint par trop d’articles diffamatoires. Beaucoup souhaitent la mort d’ALILA. Je sais bien que les jaloux détruisent ce qu’ils sont incapables de créer, mais ces attaques incessantes font mal.

Chez ALILA, chacun peut être qui il veut. Peu importe que vous veniez travailler en basketsou en souliers vernis, je traite chaque personne sans jugement ni mépris. J’aime mes équipes. J’ai la chance d’avoir à mes côtés ma précieuse famille unie, des collaborateurs fidèles, des amis alliés. Si notre mascotte, le chat de l’entreprise pouvait parler, il dirait que personne ne vient travailler la boule au ventre et que jamais l’inspection du travail n’est venue enquêter.

Depuis douze mois, mon quotidien, c’est de trouver des solutions pour la survie du Groupe.C’est pour lui, pour les hommes et les femmes qui font ALILA que je me bats, avec acharnement, pour que chaque euro dû soit réglé. Et chaque euro le sera. Face à une telle adversité, beaucoup auraient déjà jeté l’éponge. Pas moi. Les collaborateurs et moi-même avons franchi, ensemble, de nombreuses étapes difficiles et je tiens à les remercier sincèrement pour leur professionnalisme, leur courage, leur soutien.

Étrangement, le poids des succès a été remplacé par l’enthousiasme des recommencements.Peu importe d’où l’on recommence. Le Groupe ALILA sera toujours là en 2024 grâce à la même combinaison de détermination inébranlable, de sacrifice et de travail acharné qui a été la recette de tous ses succès.

Très belle année 2024 à toutes et à tous.

Hervé Legros